FEUILLE D'INFORMATION LINUX


Bas de la page
Ce document fournit des informations de base sur le système d'exploitation Linux, une liste de ses fonctionnalités et de ses exigences, et quelques adresses Internet pour des informations complémentaires.

 Ce document est  dans le domaine public. Toutefois, soyez assez courtois pour ne pas vous en approprier la propriété si vous le diffusez... Veuillez également prévenir les auteurs si vous utilisez ce document dans le cadre d'une diffusion commerciale de Linux. Critiques et louanges à adresser à : Rémy Card <Remy.Card at linux.org , René Cougnenc , Eric Dumas <Eric.Dumas at freenix.fr> , Julien Simon> <Julien.Simon at freenix.fr>

NB : Le document original, cité ci-dessus,  été remanié et actualisé par mes soins (Claude Mahé)

   Index

  1. Linux - Introduction
  2. Caractéristiques de Linux
  3. Matériel
  4. Liste incomplète de programmes disponibles
  5. Qui utilise Linux ?
  6. Documentation
  7. Comment se procurer Linux en France
  8. Comment débuter ?
  9. Les groupes Usenet consacrés à Linux
  10. Autres groupes Usenet
  11. The Linux Journal
  12. Statut légal de Linux

  13.  

1. Linux - Introduction

Linux est une libre implémentation totalement gratuite des spécifications POSIX, avec des extensions System V et Berkeley (ce qui signifie qu'il ressemble à Unix, mais ne provient pas du tout des mêmes sources). Linux est disponible à la fois sous forme de code source et de binaires. Il est propriété de Linus Torvalds ainsi que des autres contributeurs à ce projet et est librement diffusable selon les termes de la "GNU Public License".

Linux ne se classe ni dans le domaine public, ni dans le partagiciel : il fait partie du "logiciel libre" (ce qui ne signifie pas forcément qu'il est gratuit !) ; vous pouvez en distribuer des copies mais vous devez fournir le code source correspondant ou au moins le rendre disponible de la même façon. Si vous y faites des modifications que vous diffusez, vous êtes légalement tenu de distribuer le code source de vos modifications. Consultez la "licence publique générale GNU" (GPL) pour plus de détails. Vous en trouverez une copie dans l'arborescence des sources de Linux (fichier nommé "COPYING") ou par FTP sur le site prep.ai.mit.edu.

Linux est libre et continuera de l'être. En raison de la nature du copyright GNU qui protège ce système, vouloir tout à coup changer cet état de fait serait illégal. Notez bien cependant qu'il est parfaitement autorisé de demander de l'argent pour distribuer Linux, du moment que vous fournissez aussi le code source. Si vous désirez plus de précisions sur ce sujet, lisez la GPL ; nous n'avons fait que résumer les grandes lignes de cette licence. On parcourera aussi avec intérêt les pages de l'AFUL (Association Francophone des Utilisateurs de Linux et des Logiciels Libres )

Linux fonctionne sur des machines 386/486/Pentium possédant un bus ISA, EISA ou PCI.
MCA (le bus propriétaire d'IBM) est pour l'instant mal pris en charge car il y a peu de documentation disponible sur ce dinosaure et peu d’intérêt de la part des développeurs Linux, mais il existe malgré tout des "patches" pour certaines machines.
Linux fonctionne également sur Amiga, Atari, Macintosh (68000, PowerPC, PowerMac) mais aussi sur les processeurs Alpha de DEC et sur les architectures Sparc (cf distribution Red Hat).

Linux n'est plus considéré comme un système en beta-test, depuis que la version 1.0 a été rendue disponible le 14 Mars 1994. Il existe toujours des bogues dans le système et de nouveaux bogues apparaîtront et seront corrigés au fur et à mesure du développement. Puisque Linux suit un modèle de développement ouvert, toutes les nouvelles versions seront accessibles au public, qu'elles soient considérées comme suffisamment stables ou non. Cependant, afin d'aider les utilisateurs à déterminer si une version donnée est ou non considérée comme stable, une convention de numérotation spéciale a été mise au point. Les versions x.y.z, ou y est un nombre pair, sont stables, et seules des corrections de bogues seront appliquées lorsque z est incrémenté. Par exemple, entre les versions 1.2.2 et 1.2.3, il y a eu uniquement des corrections, et aucun ajout de fonctionnalités. Les versions x.y.z, ou y est un nombre impair, sont des versions en beta-test destinées aux développeurs uniquement, peuvent être instables, et contiennent de nouvelles fonctionnalités qui sont ajoutées au cours du développement. De temps en temps, quand le développement du noyau se stabilise, un "gel" intervient pour fournir une nouvelle version "stable" (paire), et le développement continue sur une nouvelle version (impaire).

La version stable actuelle est 2.2.x (x changeant au fur et à mesure que de nouvelles corrections de bogues sont intégrées au noyau), et le développement devrait bientôt commencer sur des noyaux expérimentaux, numérotés 2.3.x.

Le noyau est très stable depuis longtemps et la majorité des versions récentes peut être utilisée 24H/24 pendant des mois sans aucun réamorçage, plantage ou erreur fatale. Certains sites ne réamorcent leurs machines Linux qu'à l'occasion d'un changement majeur dans le noyau.

Il faut garder à l'esprit que Linux est développé selon un modèle ouvert et reparti, contrairement à la plupart des logiciels connus qui évoluent souvent selon un modèle fermé et centralisé. Ceci signifie que la version courante de développement est toujours publique (avec une ou deux semaines de retard) afin que tout le monde puisse l'utiliser. Une version apportant de nouvelles fonctionnalités contient par conséquent presque toujours des bogues, mais ceux-ci sont découverts et corrigés rapidement, souvent en quelques heures, car ceux qui y travaillent sont nombreux. Il est donc facile pour un utilisateur final de les éviter.

A l'opposé, le modèle fermé et centralisé signifie que seule une personne ou une équipe travaille sur le projet et qu'elle ne diffuse un programme que lorsqu'elle considère qu'il fonctionne bien. Ceci implique souvent de longs intervalles entre les versions, de longs délais avant correction des bogues et un développement moins rapide. Bien sûr, la version la plus récente d'un programme réalisé ainsi est souvent de bonne qualité, mais le développement en est bien plus lent.

Au 15 Janvier 1999, la version stable de Linux est la 2.2.0. Les dernières nouveautés concernant les nouvelles versions du noyau ou des applications Linux sont disponibles sur : "Freshmeat"
 

retour index


2. Caractéristiques de Linux

retour index


3. Matériel

3.1 Configuration minimale

La configuration suivante est probablement la plus petite configuration possible sur laquelle Linux peut fonctionner : 386SX/16, 2 Mo RAM, un lecteur 1.44 Mo ou 1.2 Mo, n'importe quelle carte vidéo reconnue. Elle devrait vous permettre d'amorcer le système et de tester si Linux tourne sur votre machine, mais vous ne serez pas en mesure de faire quoi que ce soit d'utile. (NDR : 4 Mo sont quasiment indispensables.)

Pour y parvenir, vous aurez aussi besoin d'espace disque : 5 à 10 Mo devraient suffire pour un système minimal ne comportant que les commandes les plus importantes et peut-être une ou deux petites applications, comme par exemple un programme d’émulation de terminal. Ceci reste très, très limité et très inconfortable, puisqu'il ne reste pas assez de place pour faire quoi que ce soit, sauf grâce à de minuscules applications. Ceci n'est généralement pas recommandé, sauf pour tester si le noyau fonctionne et bien sûr pour pouvoir se vanter des faibles ressources matérielles nécessaires.

3.2 Configuration recommandée

En pratique, vous avez besoin d'au moins 4 Mo si vous n'utilisez pas X11 et d'au moins 8 Mo si vous l'utilisez. De plus, si vous voulez que soient simultanément actifs plusieurs utilisateurs ou plusieurs gros programmes (comme des compilations), plus de 4 Mo sont souhaitables. Tout fonctionnera avec moins de RAM (même avec 2 Mo), mais Linux utilisera alors la mémoire virtuelle (le disque dur servant de mémoire lente) et l'ensemble s'en trouvera considérablement ralenti, au point de s'avérer inutilisable.

La quantité d'espace disque nécessaire dépend des programmes que vous voulez installer. La série de base des utilitaires, shells et programmes d'administration devrait tenir sur un peu moins de 10 Mo, plus un peu de place pour les fichiers utilisateurs. Pour un système plus complet, Il est courant d'obtenir des valeurs de l'ordre de 20/30 Mo si vous n'utilisez pas X Window, et 40 Mo sinon (il n'est ici question que des binaires, les sources en ajoutent presque autant). Il est donc raisonnable de disposer d'un minimum de 500 Mo.

Ajoutez plus de mémoire vive, de disque dur, un processeur plus rapide selon vos besoins, vos souhaits et votre budget pour aller au-delà d'un système à peine utilisable. En général, la grosse différence entre Linux et MS-DOS est qu'ajouter de la mémoire à Linux entraîne un gros gain de performances, ce qui n'est pas vraiment le cas avec MS-DOS. Ceci est bien sûr en rapport avec la limite des 640 Ko directement exploitables sous MS-DOS, qui n'a aucun sens sous Linux.

Si vous trouvez votre système trop lent, AJOUTEZ DE LA MEMOIRE avant de dépenser des sommes folles pour un processeur plus puissant. Sur un 386, passer de 4 à 8 Mo de mémoire peut multiplier la vitesse d'exécution par un facteur de 10 ou 20...

3.3. Matériel pris en charge

Unités centrales : toutes celles qui exécutent des programmes en mode protégé 386 (tous les modèles de 386, 486, 586 et 686) conviennent. Les processeurs 286 et inférieurs pourront peut-être être exploités un jour par un noyau plus petit appelé ELKS (Embeddable Linux Kernel Subset), mais n’espérez pas disposer alors des mêmes fonctionnalités. Une version pour les processeurs 680x0 (avec x=2 plus MMU externe, 3 et 4) pour Amiga et Atari se trouve dans le répertoire 680x0 des sites Linux. De nombreuses architectures Alpha sont compatibles avec Linux, ainsi que certaines machines Sparc. Des portages vers PowerPC, ARM et MIPS sont aussi en cours.

Architecture : bus ISA et EISA. Le support du bus MCA est incomplet (voir plus haut). Les bus locaux (VLB et PCI) sont supportes. Linux exploite le matériel de manière plus fine que MS-DOS, MS-Windows, et les autres systèmes d'exploitation en général. Cela signifie que certains matériels marginaux qui conviennent pour d'autres systèmes d'exploitation peuvent se révéler non fiables sous Linux. Linux est, entre autres, un excellent testeur de mémoire...

RAM : en théorie, jusqu'à un 1 Go; plus sur les plates-formes 64 bits, mais cette quantité de mémoire n’a jamais été testée. Attention : certaines personnes (dont Linus Torvalds) ont remarqué qu'ajouter de la mémoire sans dans le même temps augmenter la quantité de cache peut ralentir la machine dans des proportions considérables. Au-delà de 64 Mo, il faut spécifier la quantité de mémoire en paramètre lors de l’amorçage car le BIOS des PC est limité et ne sait pas indiquer plus de 64 Mo.

Stockage des données : les disques AT génériques (IDE, contrôleurs de disque dur 16 bit avec MFM ou RLL) sont reconnus, comme les disques durs SCSI et les CD-ROMs dotés d'une interface SCSI adéquate. Les contrôleurs génériques XT (contrôleurs 8 bits avec MFM ou RLL) nécessitent un pilote spécial intégré à la distribution standard du noyau. Les cartes SCSI supportées sont : Adaptec 1542, 1522, 1740, et séries 27xx et 29xx, les contrôleurs Buslogic (à l'exception du "Flashpoint"), les contrôleurs basés sur le circuit NCR53c810, les contrôleurs DPT, Seagate ST-01 et ST-02, les séries Future Domain TMC-88x (et toute carte base sur le processeur TMC950) et TMC 1660/1680, Ultrastor 14F, 24F, et 34F, Western Digital wd7000, et d'autres. Les lecteurs de cartouches SCSI, QIC-02 et certains QIC-80 sont également supportés. Plusieurs lecteurs de CD-ROM sont également gérés, dont Matsushita/Panasonic, Mitsumi, Sony, Soundblaster, Toshiba, ATAPI (EIDE), et les lecteurs SCSI. Pour les références exactes des modèles supportés, consultez le "Hardware HOWTO".

Vidéo : les cartes VGA, EGA, CGA et Hercules fonctionnent en mode texte. Pour les modes graphiques, les cartes Hercules, EGA, VGA normales, quelques cartes super VGA (la plupart des cartes à base de puces ET-3000, ET-4000, Paradise et Trident), de nombreuses cartes S3 sont reconnues, ainsi que 8514/A, ATI MACH8, ATI MACH32. Linux utilise le serveur X XFree86, ce qui détermine quelles cartes fonctionnent.

Attention si vous achetez une carte vidéo de marque Matrox : ce constructeur à longtemps refusé de fournir les spécifications nécessaires à la programmation d'un pilote gratuit et en sources, permettant de les exploiter sous Linux. Elles ne sont, pour l'instant, supportées efficacement que par des versions commerciales de X Window (de marque "Metro-X" ou "Xinside"). Il existe, certes, un pilote pour les cartes Matrox Millenium à partir de XFree86 3.2 et pour la Matrox Mystique à partir de XFree86 3.3, mais il est encore minimal (il n'exploite pas toutes les fonctionnalités), et est considéré comme une version beta.

Réseau : Western Digital 80x3, ne1000, ne2000, 3com503, 3com509, 3com589 PCMCIA, Allied Telliesis AT1500, la plupart des cartes LANCE, adaptateurs d-link pocket, SLIP, CSLIP, PLIP (IP sur ports parallèles), PPP, et bien d'autres... De nouveaux pilotes paraissent régulièrement.

Ports série : la plupart des cartes utilisant des UART 16450 et 16550, dont entre autres les AST Fourport, Usenet Serial Card II, etc. Parmi les cartes série intelligentes reconnues, citons les gammes Cyclades Cyclom, Comtrol Rocketport et Stallion (toutes gammes supportées par leurs constructeurs), et Digi (certains modèles). Certains équipements RNIS, frame relay et pour ligne louée, sont également supportés.

Autres matériels : Cartes Soundblaster, ProAudio Spectrum 16, Gravis Ultrasound, la plupart des autres cartes son, plusieurs types de souris bus (Microsoft, Logitech, PS/2).

retour index


4. Liste incomplète de programmes disponibles

La plupart des outils et des programmes classiques d'Unix ont été portés vers Linux, ce qui comprend presque tous les programmes GNU et de nombreux clients X provenant de diverses sources. En fait, le mot "portage" est souvent exagéré, puisqu'un grand nombre d'applications ont été compilées sans modification ou presque en raison de la forte conformité à POSIX de Linux. Malheureusement, il n'existe pour le moment qu'assez peu d'applications pour l'utilisateur final, mais cela à récemment commencé à changer. Voici néanmoins une liste très réduite de programmes qui fonctionnent sous Linux.

Commandes Unix de base : ls, tr, sed, awk, cd, chmod, etc ... Pratiquement tout y est.

Outils de développement : gcc, gdb, make, bison, flex, perl, rcs, cvs, prof.

Langages et environnements : C, C++, Objective C, Modula-3, Modula-2, Oberon, Ada95, Pascal, Fortran, ML, scheme, Tcl/tk, Perl, Python, Common, Lisp, et bien d'autres.

Environnements graphiques : X11R5 (XFree86 2.x), X11R6 (XFree86 3.x), MGR.

Gestionnaires graphiques : KDE, fwm95, AfterStep, GNOME, etc...

Editeurs : GNU Emacs, XEmacs, MicroEmacs, jove, ez, epoch, elvis (GNU vi), vim (clone vi), vile, joe, pico, jed ...

Shells : Bash (Bourne-shell compatible POSIX), zsh (incluant la compatibilité ksh), pdksh, tcsh, csh, rc, es, ash (Bourne-shell utilisé par BSD) et bien d'autres.

Télécommunications : Taylor (compatible BNU) UUCP, SLIP, CSLIP, PPP, kermit, szrz (Zmodem), minicom, pcomm, xcomm, term/slap (exécute plusieurs shells, redirige les connexions réseau, et permet les affichages de fenêtres X-Window, sur une seule ligne téléphonique) Seyon (programme de communication sous X-Window) et de nombreux programmes de télécopie et de transmission de la voix. Bien entendu, les accès distants en mode terminal par ligne série sont supportés en standard.

News et mail : C-news, INN, trn, nn, tin, sendmail, smail, elm, mh, pine, Netscape, Xfmail, etc.

Formateurs de texte : TeX, LaTeX, groff, doc, ez, Linuxdoc-SGML, etc.

Suites bureautique : ApplixWare, Star Office, WordPerfect  (Corel)...

Jeux : Nethack, de nombreux jeux sous X11, dont DOOM. L'un des jeux les plus passionnants consiste à rechercher tous ceux qui sont disponibles sur les sites diffusant Linux...

Tous ces programmes (qui ne représentent pas le centième de ce qui existe) sont bien entendu disponibles gratuitement. Les applications commerciales commencent à exister, demandez à votre fournisseur si votre logiciel préféré a été porté sous Linux. (NDR : une liste des programmes portés pour Linux est disponible. Elle est contenue dans le fichier LSM*.*, ou Linux Software Map).

On trouvera des centaines d'applications sur les sites suivants :

Jeux: http://www.spinne.com/x/games/

Applications scientifiques : http://sal.kachinatech.com/ Vous pouvez aussi utiliser les formulaires de Linux FTP Watcher ci-dessous !

Nom du fichier:

Exemple: "gimp*rpm", "*fax*", "X*i386*" 

 
Description:

Exemple: "paint AND tool", "game OR play" 
retour index


5. Qui utilise Linux ?

Linux est disponible gratuitement et il n'est demandé à personne d'enregistrer ses copies à une autorité quelconque ; aussi est-il très difficile de savoir combien de personnes dans le monde utilisent ce système d'exploitation. Plusieurs sociétés commerciales se consacrent exclusivement à la vente et au support de Linux (ce n'est pas interdit) mais leur clientèle ne constitue qu'une minorité des utilisateurs de Linux.

Les groupes Linux sur Usenet sont parmi les plus lus selon les statistiques, on pourrait donc penser que plusieurs centaines de milliers d'utilisateurs ou de personnes intéressées.

Toutefois, Harald T. Alvestrand a décidé d'essayer de compter tant bien que mal les utilisateurs de Linux. Il demande que vous postiez un courrier électronique à l'adresse linux-counter at uninett.no, avec l'une des phrases suivantes dans le SUJET du message : "I use Linux at home", "I use Linux at work", ou "I use Linux at home and at work". Il compte aussi les votes contenant "I don't use Linux", au passage. Il diffuse périodiquement ces statistiques dans comp.os.linux.misc. Il est possible de remplir un formulaire plus détaillé, pour enregistrer des amis n'ayant pas la possibilité de poster du courrier électronique. On peut aussi essayer l'adresse : http://counter.li.org/

Ce compteur est fatalement assez pessimiste. Lors de la conférence Linux de Berlin de 1995, il a été annoncé une estimation à plus d'un million d'utilisateurs actifs dans le monde ; sans autre précision quant au mode de détermination de ce nombre. On estime qu'en 1998 le nombre d'utilisateurs a dépassé les 7 millions. Linux est l'OS ayant connu la plus grosse progression dans le monde en 1998 !

retour index


6. Documentation

Matt Welsh a écrit un guide de plus de 300 pages décrivant comment installer et configurer Linux. Il est disponible sur les principaux sites diffusant le système, sous la forme de sources LaTeX aussi bien que DVI, PostScript, et ASCII. (Cet ouvrage à été traduit en français, vous le trouverez sur les sites diffusant Linux en france en sources LaTeX, sortie DVI et PostScript sous le nom install-guide-french-2.2.2.*)

Il est aussi vendu par certaines personnes ou organismes sous forme imprimée. De même, le projet de documentation Linux (Linux Doc Project, LDP), diffuse plusieurs autres ouvrages dans un état d'avancement plus ou moins complet. Lisez le groupe comp.os.linux.announce, Linux est en passe d'être aussi bien documenté que ses équivalents commerciaux... Et ceci gratuitement bien sûr.

Dans le commerce, il faut noter la sortie de deux ouvrages en version française chez O'Reilly : "Le système Linux", guide de plus de 600 pages par Matt Welsh, et "Administration Réseau sous Linux", par Olaf Kirch. Les titres originaux de ces livres sont respectivement "Running Linux" et "Linux Network Administration Guide". Ce dernier est également disponible en téléchargement gratuit, sous forme de son code source LaTeX (l'archive s'appelle nag.french.eoit-1.0.tar.gz).

La série des documents HOWTO's, et le Guide du Rootard, disponibles librement, sont quasiment indispensables, consultez la section "comment débuter" pour plus de détails à ce sujet.

retour index


7. Comment se procurer Linux en France

7.1 Par l'Internet

Vous pouvez récupérer Linux facilement sur le Web sur l'un des sites suivants. Attention tout de même, les volumes à télécharger sont volumineux (plus de 50 Mo)  et à moins d'avoir des actions chez FT...

  1. ftp.lip6.fr (FRANCE) 195.83.118.1 /pub/linux

  2. ftp.loria.fr (FRANCE) 152.81.10.10 /pub/linux

Vous pouvez également, et c'est sans doute une meilleure solution, vous procurer Linux dans certains ouvrages (sous forme de CD-ROM) qui lui sont consacrés par différents éditeurs spécialisés en informatique. Toutefois, il vous faut savoir que les délais de fabrication ne permettent pas toujours de tenir ces supports à jour. Certains sont parfaitement utilisables et très complets mais d'autres sont dépassés. On peut néammoins citer comme éditeurs SIBEX et MICRO APPLICATION par exemple. On trouvera notamment chez MICRO APPLICATION le KIT DE DEMARRAGE LINUX (contenant un livre de poche + 3 CD avec notamment la RedHat 5.2, à moins de 150 FF à la fnac et dans certains grandes surfaces !) et chez SIBEX, "Linux, un système surpuissant" (ISBN 2736127951, paru 02/98, 600 pages + 1 CD RedHat 5.0 au prix de 98 FF dans toutes les bonnes librairies !).

7.3 Sur CD-ROM

C'est sans doute la meilleure façon de se procurer Linux et d'obtenir les versions les plus récentes. Il est possible d'obtenir par exemple un CD complet pour 18 FF (hors frais de port) sur le site de Linux France (voir adresse ci-dessous) :

  1. http://www.ikarios.com/ (une excellente adresse avec de nombreuses distributions aux meilleurs prix !)

  2. http://linux.sos-informatique.com/
    http://www.redhat.com/
    http://www.fnac.fr
    http://www.linux-kheops.com/
retour index


8. Comment débuter

Comme il est expliqué ci-dessus Linux n'est pas géré de manière centralisée. De par ce fait, il n'en existe pas de "distribution officielle" (certains y travaillent toutefois). A la place, il existe différentes "distributions", qui sont des collections plus ou moins complètes de programmes Linux, destinées à installer un système en état de fonctionnement. Parmi les distributions les plus célèbres on trouvera : SUSE, REDHAT, DEBIAN, MANDRAKE, SLACKWARE... La distribution de RedHat (dernière version 5.2) est réputée comment étant une des plus facile à aborder pour un débutant. Elle est même disponible en français.

La dernière version de S.U.S.E. (la 6.0) est également excellente (peut être même la meilleure ?), également francisé et fournie, sur 5 CD (excusé du peu !), avec d'excellents outils d'installation et de configuration et plus de 1200 applications !

Pour choisir une distribution plutôt qu'une autre : http://www.linux-france.com/article/choix-distri/choix-distri.html

Par ailleurs, il est utilie de récupérer et de LIRE la liste des "Frequently Asked Questions" (FAQ) disponible sur l'un des sites cités précédemment, ou pris sur l'un des sites archivant les FAQ'S Usenet en général (par exemple, rtfm.mit.edu ou l'un de ses miroirs français comme ftp.lip6.fr dans le répertoire /pub/doc/faqs). Ces documents contiennent des centaines de renseignements permettant de résoudre la plupart de vos problèmes.

La lecture du "GUIDE DU ROOTARD", créé par Julien Simon et désormais maintenu par Eric Dumas, est chaudement recommandée, surtout si vous ne lisez pas bien l'anglais. Ce fichier, entièrement rédigé en français, rassemble la traduction de considérations essentielles sur Linux, ainsi que nombre de trucs astuces, expliqués quotidiennement dans les newsgroups ou conférences francophones dédiés à Linux. Il est bien entendu disponible sur la majorité des sites français diffusant le système, sa source officielle étant ftp.lip6.fr, répertoire /pub/linux/french/docs/GRL. Il est également disponible sur le Web à l'URL http://www.freenix.fr/linux/Guide.

Les "HOWTO", petits guides traitant chacun d'un domaine de Linux, sont une lecture indispensable. La plupart d'entre eux est disponible en version française dans le répertoire /pub/linux/french/docs/HOWTO sur le site ftp.lip6.fr. Si vous avez accès au Web vous pouvez également trouver de précieux renseignements sur les URL :

  1. http://www.freenix.fr/linux

  2. http://echo-linux.alienor.fr
    http://www.linux-france.com/article/
    http://www.linux-kheops.com/line/
    http://www.loria.fr/linux/
Si le monde UNIX est tout nouveau pour vous, et que Linux est votre premier contact avec ce domaine passionnant, suivez absolument les conseils suivants :
retour index


9.Les groupes Usenet consacrés à Linux

Linux fait l'objet sur Usenet de nombreux newsgroups en langue Anglaise et en langue française, diffusés au moins en France, Suisse, Belgique et au Canada.

Le premier groupe destiné aux francophones est fr.comp.os.debat.linux. Il accueille les discussions sur Linux et est diffuse, hors Usenet, par certains BBS, sous forme de conférence dite "Linux" ou "Linux.fr", ce qui explique le format parfois inhabituel de certains articles.

Les articles postés dans les forums Linux sont archivés régulièrement sur le site ftp.lip6.fr

Attention : Avant d'intervenir dans les groupes Usenet, soyez sûr de connaître les règles de savoir-vivre Usenet, la fameuse "Netiquette". Consultez notamment l'URL http://www.fdn.fr/fdn/doc-misc.

De plus, lorsque vous souhaitez poster une question dans un groupe Usenet afin d'exposer un problème rencontré, veillez à inclure le maximum d'informations dans votre question : version du noyau (commande "uname -a"), de la bibliothèque C (en tant que root, commande "/sbin/ldconfig -v"), du ou des programmes causant le problème, fichiers de configuration utilisés, distribution Linux installée, traces d'exécution, extraits des fichiers d'historique (situés dans les répertoires /var/adm et/ou /var/log), etc.
Avant de poser une question, on pourra aussi consulter (souvent avec bénéfice !),  le site http://www.dejanews.com qui rassemble chaque jour les news de milliers de forums de part le monde : c'est donc une vraie mine d'informations !

Enfin, lorsque vous possédez la réponse à une question postée dans un groupe de discussion, examinez le fil de discussion correspondant afin de déterminer si la réponse n'a pas déjà été postée par quelqu'un d'autre. Il est, en effet, assez peu agréable de voir des fils de discussion composés d'une question et de plusieurs articles répétant la même réponse.

retour index


10. Autres groupes Usenet

Ne considérez pas que vous devez envoyer vos questions dans les groupes Linux uniquement parce que vous utilisez Linux. De nombreuses questions sont suffisamment générales et peu liées à Linux lui-même pour être postées dans d'autres groupes ou elles toucheront une audience plus large ou plus avertie.

La hiérarchie francophone contient plusieurs groupes qui peuvent être utilisés pour des questions générales, notamment :

La hiérarchie anglophone contient également des groupes généraux :
retour index


11. The Linux Journal

Un magazine, rédigé en anglais et appelé Linux Journal a été lancé en 1994, à l'initiative d'utilisateurs travaillant dans la presse informatique aux USA.
Linux Journal est également en vente à Paris à la librairie "Le monde en Tique".

Depuis Septembre 1998 on trouvera assez facilement en kiosque le mensuel français Linux Magazine.


12. Statut légal de Linux

Bien que Linux soit diffusé avec son code source au complet, le système est "copyrighté" et ne relève donc pas du domaine public. Toutefois, il est disponible gratuitement selon les termes de la "GPL" (Gnu Public License). Lisez cette "GPL" pour obtenir davantage d'informations. (En quelques mots, cette licence assure que nul ne pourra retirer certains droits à l'utilisateur du logiciel libre, comme par exemple l'accès gratuit à son code source. Mais elle n'interdit nullement la vente des programmes auxquels elle s'applique).

Les programmes qui tournent sous Linux ont chacun leur copyright propre, bien que beaucoup d'entre eux utilisent également la GPL. XWindow dépend du "MIT X Copyright", et de nombreux utilitaires, de celui de BSD. Dans tous les cas, tous les programmes disponibles sur les sites diffusant Linux sont librement diffusables (sinon ils ne s'y trouveraient pas !).

retour index

Haut de la page